Les collaborateurs du Bon Marché pouvaient faire partie d’un orchestre ou d’une chorale, mais aussi suivre des cours du soir d’escrime ou d’anglais
Tout en développant son commerce, le couple Boucicaut se préoccupe des conditions de vie de ses employé.e.s. Soucieux de la santé et de la fidélité de leur personnel, ils leur font bénéficier d’avantages inédits pour l’époque : deux repas gratuits sont distribués chaque jour à l’ensemble des salariés. Des visites médicales gratuites sont obligatoires et la permanence d’un médecin au sein du magasin est assurée.
Leur politique sociale est résolument novatrice et précède parfois les lois nationales relatives aux droits des travailleurs.
Les Boucicaut pensent aussi à leurs loisirs et à leur épanouissement : des cours du soir d’escrime, de musique, de chant, ou encore en langues (anglais, espagnol et même esperanto !) leur sont proposés.
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